Son silence retentissant avait alerté bien des Guinéens, avec la hantise avérée du pouvoir rallonger son mandat. Mais, Rabiatou Sérat Diallo a préféré ranger sa langue et disparaître des écrans radars, malgré, le rôle qui devrait être le sien, à l’heure même où la paix et la stabilité du pays sont fortement menacées.
Démagogue et propagandiste sénile, la patronne du CES sort aujourd’hui des bois avec une langue de bois :« Nous apprécions la concertation pour privilégier le dialogue à la place des violences. Cela nous permet de rapprocher les guinéens et de nous écouter, pour trouver les solutions idoines, en faveur de la Guinée », s’est-elle réjouie, devant une poignée de journalistes. C’est aujourd’hui qu’elle peut parler de violences.
Où était-elle, durant toutes les empoignades liées aux velléités de 3è mandat d’Alpha Condé ? Où était-elle lorsque Sadou Keita, Bangaly Kourouma et les autres clairons remuaient leurs castagnettes pour inviter Alpha Condé à modifier la Constitution ? Rabiatou s’est révélée être la plus grande déception de l’après-junte.